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isabelle debré - Page 16

  • NOEL A VANVES SOUS LE SIGNE DE LA CRISE ET DE LA SOLIDARITE…MAIS AUSSI DE LA FETE

    Finalement l’événement de l’année c’est la crise (de l’euro) à Vanves comme ailleurs, avec un contraste saisissant : Les vanvéens malgré tout, comme les Français, ont décidé de faire la fête et ne pas se  priver (en famille). Pourtant ce n’est pas faute de souffrir depuis la Rentrée, comme le montre les associations caritatives sur la ville, lorsqu’on les interroge. Mais ils ont décidé de l’oublier pendant ses quelques jours.  

     

    Les demandes de secours ont augmentés de 20% à l’antenne vanvéenne du  Secours Catholique qui tient une permanence hebdomadaire à Vanves. Cette association est sollicitée à 75% par les assistantes sociales du Conseil Général (CVS) et  pour le reste par le Samu Social  tant de Paris que des Hauts de Seine qui logent dans des hôtels sociaux (Parc des Expositions et Pavillon Bleu) des familles et des personnes isolées. « Beaucoup de vanvéens ont du mal à faire face aux charges de le leur logement, et surtout aux imprévus qui déstabilisent leur budget : taxe foncière, facture EDF, fin de CDD et d’ASSEDIC… » expliquent les responsables du Secours Catholique de Vanves. «  L’année dernière, nous distribuions 30 à 40 colis alimentaires par mois. Nous en distribuons 20% de plus un an après. Les aides financières et secours demandés par les services sociaux se sont montés à 4500 € en 2011 (pour des secours de plus de 75 €) dont nous partageons la charge quelquefois avec d’autres associations (Saint Vincent de Paul notamment) » indiquent il en ne cachant pas qu’ils sont  de plus en plus sollicités par les résidents des hôtels sociaux, « là souvent sans ressources sans aides publiques, dépendant des restos du Cœur…Car nous avons affaire à des étrangers, pas seulement des africians, mais maintenant des pays de l’Est (Bosnie, Serbie, Georgie…) ».

     

    Mais à Vanves, ses difficultés apparaissent et se sentent lorsqu’apparait un problème, lorsqu’il y a un accident de la vie, pour des jeunes couples, avec enfants, vanvéens de longues dates, qui se sont endettés, mais aussi pour des retraités à la maigre pension (600 €). Avec beaucoup d’inquiétudes pour 2012 : Un libre service social dont la fréquentation a augmentée de 10% qui devrait déménager de la rue de Vanves (petit Séminaire) parce la faculté Catholique de Paris récupére les locaux en fin de bail, à la place de la Résistance prés d’Auchan. Ce qui devrait poser énormément de problèmes pour les vanvéens qui bénéficiaient de ce service, et qui vont devoir faire des aller-retours lointains chargés de vivres. Et des travaux prévus à l’hotel du Parc des Expositons dont les 40 studios accueillent des familles  qui restent de moins en moins longtemps rue Eugéne Baudoin. Le Samu Social de Paris ne veut pas que ces familles prennent souche ! Résultats : comme leurs enfants sont scolarisés à Vanves, ils se retrouvent souvent en petite couronne et sont obligés à d’incessants aller-retour entre leur nouveau domicile et Vanves

     

    Malgré toutes ces difficultés, les vanvéens comme tous les français ont décidé, de faire la fête selon un sondage réalisé par la Fourchette auprès de 1 022 personnes, confirmé par des témoignages, des réactions : 65% comptent fêter le réveillon du nouvel an chez eux ou chez des amis alors que seulement 31% comptent aller au restaurant. 75% ne conçoivent pas un réveillon sans champagne. Les autres ajoutent le foie gras, les huitres, le homard, des mignardises plutôt que la bûche…

     

    De même du côté  des édiles, alors que la ministre du budget-président du groupe UMP à  la Région invitait à l’économie pour ses vœux 2012 : Seul  Bernard Gauducheau son collégue NC respectait ses consignes en començant à envoyer une carte de vœux éléctronique avec, bien sûr,  la Mairie en toile de fond et une chanson très coal, alors que la 1ére Adjointe sénateur UMP envoyait une carte de voeux traditionnelle, sur papier-cartion avec la place du Val (De Lattre de Tassigny) signée par Michel Larzillière dans son livre « Balade à Vanves ».     

  • A VANVES ET AILLEURS UN CERTAIN 5 DECEMBRE 2011 : LE « VIVRE ENSEMBLE » MIS EN AVANT

    Cette journée avait commencé très tôt par une déception avec ce reportage de France Inter entre 7H30 et 8H sur l’association Simpon de Cyréne qui ouvre cette Maison relais  dans le site remarquable du Prieuré Sainte Bathilde pour les handicapés des accidents de vie. Les journalistes présentaient l’action de cette association à qui les auteurs, réalisateurs, producteurs du film « Les Intouchables » reversent 5% des bénéfices du film. Mais parmi les villes qui accueillent un tel projet, ils ont oublié Vanves en citant Toulon, Tours…. Alors que la première Maison Relais voulu par Laurent de Cherisey a été possible à Vanves, et qu’elle essaimera grâce à cette aide et le succés de ce film qui dépasse les 10 Millions d’entrées.  « Au delà de la sensiblisation relatives au handicap, ce longmétrage montre aussi que le bien vivre ensemble repse sur la capacité de dépasser les différences entre personnes valides et handicapées. Cette philosophie a été à la source de la création de la 1ére Maison relais Simon de Cyréne à Vanves. Notre ville a ouvert le chemin et nous espérons que d’autres collectivités suivront » déclarait le maire dans un communiqué la semaine dernière.    Comme l’avait fait remarqué le pére Thirion dans son sermon de la messe dominicale à Saint François la veille, « voir ces handicapés parmi nous, est quelque chose de très fort qui va marquer les vanvéens »

     

    Cette journée s’est poursuivie par des inaugurations officielles et prestigieuses, auxquelles ont participé le Maire et la Sénateur de Vanves, en se partageant les rôles, sans vraiment se concerter.  Le premier a préféré participer à l’inauguration d’autolib’ à Paris par son maire, Bertrand Delanoë. Bien lui en a pris, car il est passé à la TV, dans le journal de France 3, alors que tous ces collégues altoséquanais s’étaient précipités au même moment au CNIT où le président de la République inaugurait les nouvelles rames à deux niveaux de la ligne RER A. La seconde était présente à cette inauguration avec sa double casquette de sénateur et surtout membre au Conseil d’administration de la RATP. Point n’est besoin de revenir sur ces deux événements que la presse a largement couvert.  Nos deux élus se sont retrouvés en fin de journée pour la cérémonie marquant la Journée Nationale d’Hommage aux « Morts pour la France » pendant la guerre d’Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie, square des combattants d’Afrique du Nord et des Territoires d’Outre Mer, dans presque la nuit noire, à cause d’uine panne de l’éclairage public touchant une partie du quartier,  sous une pluie fine qui commençait à tomber et  un vent très frais qui a rendi difficile la montée des couleurs. Jacques Dumont, président de la FNACA Vanves n'était pas présent !

     

    « De 1952 à 1964 toute une génération de Français s'est trouvée engagée dans la guerre d'Algérie et les combats du Maroc et de la Tunisie. Le bilan de cette guerre de défense du territoire fut lourd : 24 179 combattants sont «morts au champ d'honneur » avant l'indépendance de l'Algérie ; 534, après le 2 Juillet 1962, auxquels il faut ajouter les 100 000 Harkis, Moghaznis et supplétifs, ignoblement martyrisés, et toutes les victimes civiles »rappelait Paul Guillaud, président de la 71éme Section UNC Vanves : « Proposée par la très grande majorité des associations de combattants, la date du 5 décembre devait permettre une mémoire apaisée et établir des liens confiants entre le peuple français et le peuple algérien. L'U.N.C. considère le travail de mémoire indispensable pour engager l'avenir ». Ces propos prenaient une résonance particulière avec l’assemblée générale de la LICRA qui a clôt cette journée à Vanves à la mairie, avec une exposition et une conférence sur les harkis : « La traversée de la Méditérranée par les familles harkis et leur vie dans les camps en France », par Fatima Lancou, écrivain, et le témoignage de Serge Carel, un ancien harki sur lesquels le Blog reviendra

     

    Mais l’un des thémes commun à Bernard Gauducheau (NC),  Guy Janvier, (PS), Isabelle Debré (UMP) qui entouraient Monique Abecassis, président de la LICRA Vanves fut le « vivre ensemble » ; « Cela va au-delà de Voisins solidaire ! » a déclaré Guy Janvier en faisant sursauter Françoise Saimpert, maire adjoint qui s’apprête à lancer une nouvelle initiative dans ce cadre jeudi prochain avec la Poste, ce qu’elle n’a pas manqué de rappeler. « C’est aussi accepter la différence…dans tous les jours de nos vies quotidiennes » a ajouté le Conseiller Général qui a évidemment insisté sur l’éducation, invitant la LICRA de Vanves à continuer « à travailler dans les écoles, les colléges – ce n’est pas inutile – sur les notions de respect, de tolérance qui passe par l’éducation ». Bernard Gauducheau a constaté que « nous sommes dans une société où des valeurs se perdent ou s’oublient come respect, responsablité… C’est pourquoi il fait réagir dés qu’il se passe quelque chose ». Tout en revenant sur « cette période d’incertitude économique, sociale qui génére des peurs, des craintes..Nous voyons que des formations politiques d’extrême droite reprennent du poil de la bête en Europe. Il faut réagir dés que les choses prennent mauvaise tournure ».    

     

    DEMAIN LE BLOG REVIENDRA SUR LES PROJETS POUR LE CLOS MONTHOLON DE GPSO ET DU SIPPEREC

  • A VANVES, LE DEBAT POLITIQUE REPREND SES DROITS APRES DES PRIMAIRES SOCIALISTES ENVAHISSANTES

    Hier, c’était une Conférence débat sur « L’Europe face à la crise financière et internationale » avec JM Cavada, député Européen, organisée par le NC de Vanves qui réunit ses troupes tous les mois, comme le PS.  Aujourd’hui, à 20H au Bistroquet c’est le deuxiéme café politique des Verts de Vanves sur le théme « Comment sortir de la crise? La conversion écologique de l'économie est-elle une solution? » avec Eva Sas, Responsable du projet économique et social 2012 d’EELV. Et l’UMP dans tout cela qui n’a rien fait sur le terrain vanvéen que réunir ses troupes pour féliciter leur sénateur de sa réélection et regarder ensemble la finale malheureuse pour la France de la Coupe du Monde de Rugby ? Des actions de terrain sont prévus dans le cadre d’une « semaine de l’engagement » entre le 14 et le 20 Novembre, avec  des réunions publiques, des cafés politiques, des permanences ouverts tout le week-end des 19 et 20, notamment rue Louis Blanc,  avec la distribution d’un dépliant sur le bilan de N.Sarkozy, ses projets et le comparatif avec ce qui dit et propose le PS. On est rassuré !

     

    Commençons aujourd’hui par l’UMP dont beaucoup de militants et sympathisants devraient rendre hommage au Général de Gaulle demain Mercredi pour le 41éme anniversaire de sa disparition, au square (Marceau) qui porte son nom. D’autant plus que cela grognait dans les rangs notamment des élus UMP au lendemain des sénatoriales de Septembre. Comme s’en était fait l’écho Le Figaro.fr la semaine dernière en rapportant les propos d’Eric Berdoati, député-maire de Saint Cloud : « Il ne s’est rien passé depuis les sénatoriales….aucun enseignement n’a été tiré de  cet échec. La dynamique de groupe n’existe plus. Chaque élu est recroquevillé sur sa ville ou ses mandats ». Et surtout ceux  d’Isabelle Debré, sénateur : « Les Hauts de Seine sont sous la lumière car c’est un lieu d’ancrage du chef de l’Etat, comme le furent la Nièvre ou la Corréze. Nous devrions être exemplaire et cesser de cuisiner nos ratatouilles d’arrière-salle ».

     

    Maires, parlementaires, délégués de circoncription ont eu l’occasion de s’en expliquer la semaine dernière lors d’un déjeuner à Saint Cloud auquel participait bien sûr Isabelle Debré.  « Nous avons évoqué tous les sujets politiques nationaux, et aussi sur la manière de travailler entre nous dans une ambiance sincère et sereine » indiquait son collégue Roger Karoutchi qui est aussi secrétaire départemental de l’UMP 92 : « J’ai dit clairement, que ce soit pour la commission d’investiture, pour la mise en place des structures liées à la campagne des présidentielles dans chaque circonscription, dans chaque commune, que tout se ferait en liaison avec les maires, les parlementaires sur l’ensemble des circonscriptions et que ce serait un travail collectif. Ce département doit  engager la reconquête et que nous repartions à l’offensive »

     

    Le comité Départemental UMP qui a suivi le jour même a permis justement  de mettre en ordre de bataille l’UMP  - certains l’espérent depuis longtemps à Vanves -  avec la mise en place d’une équipe départementale à laquellle devraient participer Isabelle Debré ou des membres de la 10éme circonscription UMP (Vanves-Issy). « L’objectif est de rassembler tout le monde, de faire en sorte que dans le sud comme dans le nord du département, tout le monde travaille ensemble, avec le conseil général,  les maires, les parlementaires, et ceux qui sont aujourd’hui dans l’opposition, et qui ont envie de devenir majoritaire ». Un projet politique de l’UMP  pour l’ensemble du département des Hauts de Seine  devrait être prochainement élaboré  « qui sera une espéce de charte politique sur l’action et le projet de l’UMP dans les Hauts de Seine.  Ce sera le projet politique, et pas un élément de gestion pour le Conseil Général ».

     

    Enfin, la mobilisation sur l’échéance présidentielle à 5 mois et demi du 1er tour : « Il est de notre première responsabilité à tous,  de donner le meilleur score possible à Nicolas Sarkozy. Et dans ce département particulièrement, car il serait invraisemblable de ne pas faire un bon score » indique Roger Karoutchi qui ne laissera rien passer. Il est vrai qu’il fait parti du « Comité Risposte » animé par l’ami de trente ans du président Sarkozy, Brice Hortefeux qui ne va rien laisser passer. Et les maires UMP altoséquanais ont été invité à réagir contre la volonté de la Région de moduler ses subventions en ne cachant qu’elle vise les maires amtoséquanais : « Il est absolument scandaleux de voir que la Région se permet, avec des critères totalement flous, complexes, injustes, de mettre sous tutelle les communes des Hauts de Seine sous prétexte qu’elles ne respecteraient pas des dogmes que le conseil régional socialiste a voulu nous imposer, notamment en matière de logements sociaux. De plus, ces considérations se basent non pas sur une politique volontariste des communes, notamment en ce qui concerne le logement social, mais sur un constat. Nous pourrions aller plus loin dans la réflexion et au nom de la mixité sociale, dire que 80% de logements sociaux n’est pas une solution efficace et généreuse puisque, de toute façon, on en arrive à une ghettoisation ».